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Monstre du mois


"Les Lumières, c'est la sortie de l'homme hors de l'état de tutelle dont il est lui-même responsable. L'état de tutelle est l'incapacité de se servir de son entendement sans la conduite d'un autre [...] Sapere Aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! Voilà la devise des Lumières."
 (Emmanuel Kant / 1724-1804 / Réponse à la question "Qu'est-ce que les Lumières ?" / 1784)
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"Je ne crois pas au mystère, ce serait trop simple."
 (Jean Rostand / 1894-1977 / Pensées d'un biologiste)

"[L'humanité] ne renoncera aux illusions consolantes qu'à proportion qu'elle deviendra capable de s'en passer."
 (Jean Rostand / 1894-1977 / Ce que je crois)

"Je ne voudrais pas d'un paradis où l'on n'eût pas le droit de préférer l'enfer.
 (Jean Rostand / 1894-1977 / Pensées d'un biologiste)

"Moins on croit en Dieu, plus on comprend que d’autres y croient."
 (Jean Rostand / 1894-1977 / Inquiétudes d’un biologiste)
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"La raison, c'est l'intelligence en exercice ; l'imagination c'est l'intelligence en érection."
 (Victor Hugo / 1802-1885 / Philosophie prose, Océan)

"L'Etat chez lui, l'Eglise chez elle."
 (Victor Hugo / 1802-1885 / Discours / 1850)

"Le soldat et le prêtre, ce sont les pires ennemis de l’humanité, car si le soldat tue, le prêtre ment."
 (Victor Hugo / 1802-1885)

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"Le christianisme a beaucoup fait pour l'amour en en faisant un péché."
 (Anatole France / 1844-1924 / Le jardin d’Epicure, 1894)

"Sainte mère de Dieu, vous qui avez conçu sans pécher, accordez-moi la grâce de pécher sans concevoir."
 (Anatole France / 1844-1924 / Sur la pierre blanche, 1905)

"- Comment expliquez-vous tous les fléaux qui sévissent sur l'humanité ? Pourquoi les famines, les inondations, les tremblements de terre ?
 - Il faut bien que Dieu se rappelle à nous de temps en temps..."
 (Anatole France / 1844-1924 / La révolte des Anges, 1914)
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"Écrasons l'infâme !"
 (Devise favorite de Voltaire contre l'intolérance religieuse dont il signait ses lettres en abrégé : Ecr.L'inf.)
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"La religion est le plus grand obstacle dont les hommes de progrès doivent tout d'abord débarrasser la route."
 (Emile Zola / 1840-1902)

"Depuis le premier jour, l'Eglise a pris et gardé la femme, comme l'aide la plus puissante de son oeuvre de propagande et d'asservissement. Mais, dès l'abord, un obstacle se dressait. La femme n'était-elle pas la honte et la perdition, une créature de dégoût, de péché et de terreur, devant laquelle tremblent les saints ? En elle, l'immonde nature a mis son piège, elle est la source charnelle de la vie, elle est la vie elle-même, dont le catholicisme enseigne le mépris. Aussi l'Eglise a-t-elle un instant refusé une âme à la bête de fornication, que les hommes purs fuyaient au désert, dans la certitude de succomber, si le vent du soir leur apportait la seule odeur de sa chevelure."
 (Emile Zola / 1840-1902 / Vérité / 1903
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Lumières





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19 mai 2006 5 19 /05 /mai /2006 18:33
Bien évidemment, cet article ne parlera pas du Père Noël, mais du personnage Jésus et de l’œuvre Da Vinci Code de Dan Brown.

Depuis deux mille ans, des illuminés se sont inventé un Christ sauveur. Ils ont mis des siècles à peaufiner son histoire complètement insensée, ajoutant délire sur délire à chaque fois qu’une nouvelle contestation voyait le jour. Aujourd’hui encore, pour tous les chrétiens du monde, ce n’est pas le même christ, et pourtant on n’entend pas beaucoup d’appel de catholiques au boycott des orthodoxes ou de discours de protestants demandant qu’on brûle les exégèses catholiques.

Mais avec l’arrivée du Da Vinci Code, tous les chrétiens retrouvent un semblant de vigueur et d’unité, car un ennemi commun, ça crée des liens et de la motivation. Devant un livre, et maintenant un film, qui mettent en scène le personnage Jésus, partout dans le monde on a pu entendre des appels au boycott, des demandes d’interdiction du film et même (quel glorieux retour au passé traditionnel de l’Église !), un projet de bûcher pour le livre.

Pour un non-croyant, et tout simplement pour quelqu’un qui aime avoir des connaissances fondées sur des faits et non des croyances construites sur du vent, tout cela est fort comique. C’est comme si les créateurs du Père Noël (béni soit son nom) appelaient au boycott ou au bûcher pour un livre qui dirait que ce brave vieux ne mène pas seulement une vie de célibataire endurci amoureux des rennes, mais qu’il a aussi connu les plaisirs de la chair avec une Mère Noël, cet acte monstrueux (l’amour physique, quelle horreur !) ayant engendré un Bébé Noël.

Avant de dire que Dan Brown (dont l’œuvre n’a visiblement pas d’autre intérêt que celui d’être un divertissement à prendre comme tel) travestit la réalité, il faudrait être clair sur cette réalité. Quand on parle de Jésus, de qui parle-t-on ? La réponse est simple : il s’agit du Jésus des évangiles, car aucun autre écrit non contesté n’évoque un quelconque Jésus historique. Or, même dans les évangiles, il y a de nombreuses contradictions (voir l’excellent livre de Michel Gozard, Jésus ? Une histoire qui ne peut pas être de l’histoire) ; on peut donc en conclure que la probabilité d’existence du Jésus des évangiles est proche de zéro, et quand bien même il aurait existé, on a légitimement le droit de douter de ses miracles et de montrer que les évangiles (4 évangiles gardés sur les dizaines écrits à gauche à droite) se contredisent, parfois sur des points importants (voir Nativité chez Luc et Matthieu par exemple).

Alors, ajouter un autre évangile, selon Dan Brown cette fois, quelle importance ? Ce n’est, après tout, qu’une fable de plus. Une fable malheureusement moins plaisante et plus dangereuse que celle du Père Noël, célibataire ou marié...

Stéphane ARLEN
www.fairelejour.org
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3 avril 2006 1 03 /04 /avril /2006 12:17
Ce n’est pas un poisson d’avril : prier pour des malades inconnus n’aide pas à leur guérison :
AFP 31.03.06 : Une étude soutient que prier pour des malades inconnus, qui ont subi un pontage coronarien, n’aide pas à leur rétablissement et pourrait même entraîner des complications. Cette étude des effets thérapeutiques de la prière sur des cardiaques a été rendue publique par le American Heart Journal (AHJ), qui doit la diffuser dans son édition du 4 avril. Elle porte sur 1.802 patients observés de janvier 1998 à novembre 2000 dans six hôpitaux américains, selon la présentation de l’étude sur le site internet du AHJ. Les malades ont été répartis en trois groupes, le premier bénéficiant de prières, le deuxième n’en bénéficiant pas, tous deux ayant été informés qu’ils pourraient ou non faire l’objet de prières. Le troisième groupe de patients a reçu des prières et en a été informé. Trois congrégations religieuses, deux catholiques et une protestante, ont été chargées de prier pour "la réussite de l’opération chirurgicale et une guérison rapide sans complication" des patients, dont elles ont reçu le prénom et l’initiale du nom de famille. Or, les auteurs de l’étude n’ont trouvé aucune différence, dans les trente jours après le pontage coronarien, entre ceux qui avaient bénéficié de prières et ceux qui n’en avaient pas bénéficié. Ils ont en revanche montré que les malades qui avaient été informés qu’on priait pour eux avaient développé davantage de complications que les autres (59% contre 51%), dont une nouvelle attaque cardiaque (18% contre 13%), selon des chiffres cités par plusieurs quotidiens américains. Les auteurs ont expliqué ce résultat par le stress subi par des patients inquiets de se savoir "si malades qu’on avait recours à un groupe de prière", selon les mêmes sources. Cette étude de 2,4 millions de dollars a été principalement financée par la Fondation religieuse John Templeton, selon le New York Times. Elle n’évoque pas la portée de la prière personnelle ou de proches, et n’est pas destinée à "déterminer si Dieu existe ou s’il exauce ou non les prières", ajoute le AHJ.

Les croyants devraient donc économiser leur énergie : une prière n’a aucun intérêt salvateur, et l’on sait maintenant qu’elle peut même être nuisible. Par ailleurs, on peut considérer la prière comme stupide si l’on ne croit pas à une quelconque divinité, ou humiliante pour ces dieux éventuels : En effet, soit ils sont impuissants à faire ce que demandent les humains et dans ce cas ils se sentent humiliés ; soit il peuvent le faire mais ne le font pas par choix, et comme ils savent, en tant que dieux, ce qui est bon, ils ne peuvent a priori pas se tromper
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29 janvier 2006 7 29 /01 /janvier /2006 18:07
En Egypte, une fatwa a déclaré qu'il n'est pas permis d'avoir des rapports sexuels entièrement nu (AFP 8 janvier 2006)... On pourrait rire d’une telle connerie, mais les fatwas font de plus en plus de victimes dans des pays où la misère des masses et l’incurie des gouvernants favorisent le recours à l’obscurantisme religieux. Les fondements puritains des textes fondateurs sont facilement interprétables pour qui veut faire croire que le salut de l’âme réside dans une pieuse pudibonderie (rappelons que Mahomet était un pédophile polygame).
Pendant ce temps à Rome, M. Ratzinger vient de pondre sa première encyclique : sujet l’amour. Il y insiste sur le caractère trompeur de l'amour lorsqu'il est «rabaissé au simple sexe» ; que les rapports sexuels doivent être encadrés par la morale chrétienne et s'accomplir dans le mariage. Que sait-il de l’amour, lui qui a fait des vœux contre-nature : l’abstinence ?!
Tous ces perturbés du callebut ont pour but la culpabilité sexuelle, et le dégoût du corps qui en résulte. Le peuple est d'autant mieux dirigé que, convaincu qu'une faute a été commise ou que sa soumission aveugle s'impose à la divinité, il ne devra son salut qu'à la prière, la mortification et l'expiation. Pour orchestrer ces sermons, rien ne vaut des textes présentés comme divins accompagnés des paroles infaillibles des dictateurs romains ou de fatwas qui confinent à l'obsession du licite et de l'illicite.
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25 janvier 2006 3 25 /01 /janvier /2006 09:44
La justice italienne va se pencher à partir de vendredi sur une affaire pour le moins inhabituelle: un Italien athée accuse un prêtre du village de Bagnoregno d'avoir violé la loi en affirmant publiquement ce que beaucoup tiennent pour acquis, à savoir que Jésus-Christ a existé.
Dans une plainte déposée en 2002 par Luigi Cascioli (photo), le père Enrico Righi se voit reprocher d'avoir écrit dans le bulletin de la paroisse que Jésus a réellement existé, qu'il est né à Bethléem et a vécu à Nazareth.
M. Cascioli, un athée convaincu, affirme que le prêtre a violé deux lois sur l’«abus de croyance populaire» et l'usurpation d'identité. Selon lui, Jésus n'a jamais existé et l'Eglise catholique ment depuis 2000 ans en déclarant le contraire. Le parquet, qui en Italie est obligé d'enquêter sur de telles plaintes, avait initialement tenté de classer l'affaire au motif qu'aucun délit ne pouvait être constaté. Mais M. Cascioli a persévéré et une audience préliminaire a été fixée à vendredi à Viterbe, au nord de Rome, pour discuter de l'éventuelle nomination par le tribunal d'un groupe d'experts qui seraient chargés de déterminer si Jésus a bien existé...
M. Cascioli, 72 ans, affirme n'avoir aucune objection à ce que les chrétiens professent librement leur foi. Dans sa plainte, il précise vouloir en revanche "dénoncer l'abus que l'Eglise catholique commet en usant de son prestige pour inculquer comme s'ils étaient réels et historiques des faits qui ne sont que des inventions".
M. Cascioli reconnaît qu'il a peu de chances d'obtenir gain de cause devant la justice italienne. "Nous ne sommes pas optimistes, à moins que la Madone fasse un miracle, mais je ne crois pas que cela arrivera", plaisante-t-il. Il veut toutefois aller au bout de son parcours judiciaire en Italie pour pouvoir ensuite porter l'affaire devant la Cour européenne des droits de l'homme, où il veut poursuivre l'Eglise pour "racisme religieux"... "Depuis que je suis né, je suis contre le Christ et Dieu", affirme-t-il. "Je dois agir maintenant avant de mourir."
L'article complet du NouvelObs, le site de Luigi Cascioli
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20 janvier 2006 5 20 /01 /janvier /2006 16:11
Samedi prochain une poignée d’irréductibles cathos ultra appellent à manifester à Paris contre l'avortement. Ce sont les mêmes que ceux qui sont derrière Bush ou Ratzinger. Ils osent défiler avec cette horrible affiche qui témoigne qu’ils ne  reculent devant aucune infamie. Ironie dans l'infamie, ils ont nommé le fœtus Cecilia (sic) et je ne sais pas si le bon nombre d'UMPistes qui défileront samedi apprécieront la délicatesse......

Rappelons que ces extrémistes, sous la bannière «pro-vie», ne sont que la partie immergée de l'iceberg d'intolérance qui se réclame de la loi de dieu (refus du droit des hommes) et nostalgique du bon vieux temps des tribunaux de l'inquisition. Des gens qui n'ont jamais admis que Constantinople s'appelle Istanbul et qui pensent que les juifs sont déicides.
Même cette vieille chouette de mère Theresa est ressortie, elle qui affirmait que "le plus grand destructeur de la paix aujourd'hui est l'avortement, parce qu'est c'est une guerre contre l'enfance". Bien sûr, plus de petits malheureux à soigner dans les bidonvilles ! Le ticket TGV direct pour le paradis.


Chère mamie Teresa, que pensez-vous du commerce équitable, de la lutte des Nations Unis contre le travail de l'enfance, du planning familial et du contrôle de la natalité ? Évidemment c'est plus long, presque tout le monde s'en fou & c'est infiniment moins médiatique que la sainteté d'une vieille sorcière ridée !

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20 janvier 2006 5 20 /01 /janvier /2006 12:38
Voici le mail que je viens d'envoyer à Hamelin, député de Lyon 1, concernant sa participation à un manifeste contre l'homoparentalité :

M. le Député,

Permettez- moi de vous manifester mon affliction en constatant que vous avez signé le triste «manifeste contre l’homoparentalité». Ce texte dont l’argumentaire ne repose sur rien de sérieux sinon le discours ultraconservateur des religieux haineux que l’on retrouvent aux États-Unis et même à Rome, ce texte n’apporte rien de constructif car Il condamne sans proposer un débat qui trouverait toute sa place en France par rapport aux récentes évolutions des pays européens sur le sujet.
Une pareille initiative ne grandit pas la France, et ne réconcilie pas sa classe politique avec l’électorat.

Cordialement.

Jérôme Lemblin
38, rue Bon Pasteur
69001 Lyon

Ce «manifeste» est signé par le gratin populiste & réac de l'UMP ; il est largement inspiré par le discours de la curie romaine, et reprend le même argumentaire que l'église espagnole avait avancé contre Zapatero, en vain !
Bien entendu, je vous communiquerai son éventuelle réponse.
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18 janvier 2006 3 18 /01 /janvier /2006 16:18
Pour le juge italien Luigi Tosti, c’est quasiment devenu un rituel. Chaque matin, il se rend au tribunal de Camerino, dans la région des Marches, pénètre dans la salle d’audience, constate qu’un crucifix est toujours accroché au mur, demande en vain qu’il soit retiré et renonce alors à instruire les procès. Depuis le 9 mai, au nom de « l’égalité des citoyens » et de la laïcité de l’Etat, le magistrat de 57 ans fait grève contre la croix. Seul, menacé de sanctions par sa hiérarchie, il poursuit obstinément son combat.

« L’Italie est victime d’un débordement clérical et d’une nouvelle ingérence du Vatican, la bataille des symboles dans les lieux publics doit être menée », explique-t-il. Alors que, dans son homélie du 15 août, le pape Benoît XVI a répété « qu’il est important que Dieu soit visible dans les maisons publiques et privées, que Dieu soit présent dans la vie publique, avec la présence de croix dans les établissements publics », Luigi Tosti n’en démord pas. Voilà près de deux ans qu’il a engagé la bataille contre le crucifix. Depuis qu’un juge du tribunal de l’Aquila a donné raison à Adel Smith, un Italien converti à l’islam radical, qui avait exigé, non sans provocation, que l’école de ses enfants soit débarrassée des crucifix dans les salles de classe. A l’époque, l’affaire avait profondément divisé l’Italie.

« En octobre 2003, quelques jours après le verdict du tribunal de l’Aquila, je m’apprêtais à présider les débats lorsque des avocats me font remarquer la présence d’un crucifix dans la salle d’audience, raconte Luigi Tosti. Pendant des années, je n’y avais pas fait attention. J’ai décroché le symbole religieux et poursuivi le procès. » Mais durant une pause, le chancelier du tribunal de Camerino a remis le crucifix en place « au nom de la loi ». « En réalité, il n’existe qu’une circulaire du ministre fasciste Rocco, datant de 1926, qui indique que les crucifix doivent être exposés dans les tribunaux. Mais, comme l’a confirmé, en 2000, la Cour de cassation, cette circulaire a été invalidée par la Constitution républicaine de 1947 qui stipule que les citoyens sont égaux devant la loi sans distinction de sexe, race, langue ou religion », souligne Luigi Tosti. L’ordonnance de l’Aquila concernant le retrait des crucifix dans les écoles a ensuite été bloquée, le président du tribunal s’estimant incompétent pour juger une telle affaire.

Qu’importe, au fil des mois, le petit juge, jusqu’alors sans histoires, va multiplier les actes de protestation. Devant le refus de retirer le crucifix, il accroche au mur de la salle d’audience le logo de l’Union des athées et agnostiques rationalistes, aussitôt retiré par l’administration. Au printemps, cet homme, qui dit pudiquement « observer les fêtes juives », apporte au tribunal deux ménorahs, le chandelier juif à sept banches.

« On peut demander le retrait du crucifix dans sa salle des débats, mis vouloir l’éliminer partout est un objectif politique », estime Mario Cicala, ex-président de l’Association nationale des magistrats. Et d’ajouter avec ironie : « Je comprends le trouble du juge de Camerino, le crucifix est l’expression d’une erreur judiciaire. »

Par Eric JOZSEF, dans Libération
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