29 janvier 2006
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18:07
En Egypte, une fatwa a déclaré qu'il n'est pas permis d'avoir des rapports sexuels entièrement nu (AFP 8 janvier 2006)... On pourrait rire d’une telle connerie, mais les fatwas font de plus en plus de victimes dans des pays où la misère des masses et l’incurie des gouvernants favorisent le recours à l’obscurantisme religieux. Les fondements puritains des textes fondateurs sont facilement interprétables pour qui veut faire croire que le salut de l’âme réside dans une pieuse pudibonderie (rappelons que Mahomet était un pédophile polygame).
Pendant ce temps à Rome, M. Ratzinger vient de pondre sa première encyclique : sujet l’amour. Il y insiste sur le caractère trompeur de l'amour lorsqu'il est «rabaissé au simple sexe» ; que les rapports sexuels doivent être encadrés par la morale chrétienne et s'accomplir dans le mariage. Que sait-il de l’amour, lui qui a fait des vœux contre-nature : l’abstinence ?!
Tous ces perturbés du callebut ont pour but la culpabilité sexuelle, et le dégoût du corps qui en résulte. Le peuple est d'autant mieux dirigé que, convaincu qu'une faute a été commise ou que sa soumission aveugle s'impose à la divinité, il ne devra son salut qu'à la prière, la mortification et l'expiation. Pour orchestrer ces sermons, rien ne vaut des textes présentés comme divins accompagnés des paroles infaillibles des dictateurs romains ou de fatwas qui confinent à l'obsession du licite et de l'illicite.
Pendant ce temps à Rome, M. Ratzinger vient de pondre sa première encyclique : sujet l’amour. Il y insiste sur le caractère trompeur de l'amour lorsqu'il est «rabaissé au simple sexe» ; que les rapports sexuels doivent être encadrés par la morale chrétienne et s'accomplir dans le mariage. Que sait-il de l’amour, lui qui a fait des vœux contre-nature : l’abstinence ?!
Tous ces perturbés du callebut ont pour but la culpabilité sexuelle, et le dégoût du corps qui en résulte. Le peuple est d'autant mieux dirigé que, convaincu qu'une faute a été commise ou que sa soumission aveugle s'impose à la divinité, il ne devra son salut qu'à la prière, la mortification et l'expiation. Pour orchestrer ces sermons, rien ne vaut des textes présentés comme divins accompagnés des paroles infaillibles des dictateurs romains ou de fatwas qui confinent à l'obsession du licite et de l'illicite.